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La Fondation du Patrimoine : une puissance dynamique au service de la grandeur de la culture française

Présentation de la Fondation du Patrimoine

Tous les immeubles ou espaces naturels qu’il convient de préserver ne font pas l’objet de mesures de classement ou de protection, souvent réservées à la part « noble » du patrimoine historique ou culturel. Pour le reste – plus de 500 000 édifices originaux ou simplement intéressants, publics ou privés – se posent les questions de leur protection, des moyens de leur restauration et de leur affectation. Une tâche immense qui, dans une politique de laisser-faire, aboutirait lentement, mais sûrement, au mieux, à leur irrémédiable altération, au pire, à une disparition inéluctable, à une banalisation et à un appauvrissement de nos paysages. En 1996, la France décide de créer par voie législative une fondation dédiée à cette mission. Ainsi naît, par la loi du 2 juillet 1996, et sous l’impulsion de son président, Edouard de Royère, la Fondation du Patrimoine, seule fondation française se consacrant à la sauvegarde du patrimoine de proximité. Sa raison d’être est la préservation et la mise en valeur des très nombreux trésors méconnus et menacés de notre territoire, publics ou privés, édifiés au cours des siècles par les artisans de nos villes et de nos villages (églises, maisons de village, fermes, moulins, maisons fortes, manoirs, patrimoine industriel et artisanal). La Fondation est reconnue d’utilité publique par décret du 18 avril 1997. Forte d’une équipe de 350 personnes, la Fondation du Patrimoine, dont le siège national comprend une quinzaine de salariés, est représentée à l’’échelon de chaque région et de chaque département par un délégué bénévole. C’’est au niveau des délégations régionales que sont choisis les projets soutenus et que sont constitués les dossiers de financement correspondants. Afin de renforcer sa présence locale, la fondation compte, dans un nombre croissant de départements, sur le soutien de délégués de pays qui assistent, dans son action, le délégué départemental. Des accords sont conclus avec les conseils régionaux et les conseils généraux, et des partenariats sont mis en place au travers des adhésions des communes et des structures intercommunales.

Ses membres fondateurs et ses partenaires

Les membres fondateurs Les membres fondateurs de la fondation sont : Axa – Bellon SA (Sodexho Alliance) – Crédit Agricole SA – Danone – Devanlay – Fédération française du Bâtiment – Fimalac SA – Fondation Électricité de France – Indreco – L’Oréal – Michelin – Shell – Parcs et Jardins de France – Vivendi Le partenariat avec Total et les opérations de mécénat Fin 2005, Total a signé avec la Fondation du Patrimoine une première convention de mécénat de trois ans (2006-2008) destinée à contribuer au financement de projets de sauvegarde et de valorisation d’éléments de patrimoine prioritairement situés dans les régions d’implantation du groupe pétrolier. Cette première convention a permis de soutenir cinquante projets situés dans quatorze régions en France, pour un montant de 8 millions d’euros. Suite à ce succès, Total a décidé de renouveler pour trois ans (2009-2011) cet accord de partenariat pour une dotation équivalente. Ce soutien est principalement dédié à la restauration d’éléments du patrimoine industriel et artisanal, ainsi qu’à des édifices anciens à vocation culturelle et touristique. Les projets de restauration associés à une démarche de formation professionnelle et d’insertion sociale feront l’objet d’une attention particulière. Aujourd’hui, nous vous proposons huit vidéos saisissantes, huit raisons de se réjouir des succès des équipes hautement qualifiées de la Fondation du Patrimoine.

La restauration du moulin du Liveau

Les premiers documents mentionnant l’existence des moulins du Liveau, à Gorges, en Loire-Atlantique, semblent dater de 1407. Moulin à farine à l’origine, il est transformé en moulin à papier au début du XIXe siècle. C’est un témoin historique et architectural exceptionnel. Une fois restauré, des ateliers d’arts graphiques y seront organisés et animés par l’association « Pour les arts graphiques en vallée de Clisson », pour devenir un espace culturel, pédagogique et touristique.

Mise en lumière de la chapelle de La Trinité à Lyon

Edifiée au XVIIe siècle d’après un plan classique, cette intéressante chapelle est enrichie un siècle plus tard d’un décor baroque qui en fait aujourd’hui, dit-on, « la perle baroque de l’architecture lyonnaise ».

La restauration de la citadelle Vauban de Saint-Jean-Pied-de-Port

Située sur un axe majeur traversant les Pyrénées, la cité de Saint-Jean-Pied-de-Port possède une citadelle qui a nécessité des travaux de consolidation et de sauvegarde.Témoignant de la position stratégique de la ville entre la France et l’Espagne, cette citadelle militaire porte l’empreinte des ingénieurs de l’Ecole de fortification créée par Henri IV et Sully, puis développée par Louis XIII et Richelieu. A la fin du XVIIe siècle, Vauban y laisse également son empreinte en réhabilitant cette place forte. Bernard Voinchet, Architecte en chef des Monuments historiques, explique la situation.

La mise en valeur du fort de Feyzin

Ce grand édifice faisait partie de la ceinture des forts militaires protégeant l’’agglomération lyonnaise. Il date de 1875. Après avoir été un bâtiment destiné à l’univers de la guerre, les responsables actuels souhaiteraient en faire un lieu symbolique consacré à la paix.

La restauration des remparts de la ville de Lectoure (Gers)

Construites aux XVIIIe et XIXe siècles, les murailles de ce bourg plein de charme et riche de nombreux témoins du passé ont été réhabilitées. Elles souffraient notamment d’’éclatement des pierres, d’envahissement de la végétation et du déversement des eaux pluviales.

Aménagement de la chapelle des Réparatrices à Pau

 

Cette chapelle fut édifiée au XIXe siècle au sein du couvent des Réparatrices, dans un style néogothique. À cette époque, Pau était une ville de villégiature, prisée par une société internationale aisée. La baronne belge Marie de Brienen, apparentée à la fondatrice de l’ordre des Réparatrices, apporta son concours financier à la construction de la chapelle. La congrégation des Réparatrices en conserva la jouissance durant près d’un siècle. En 1995, la ville de Pau en devint propriétaire pour en faire un conservatoire de musique et de danse. Le projet actuel a permis de transformer ce lieu en un auditorium principalement destiné à la musique symphonique grâce à des travaux de correction acoustique.

 La valorisation et l’aménagement de la rotonde ferroviaire de Longueville (Seine et Marne)

Dans le cadre de son accord de mécénat avec la Fondation du  Patrimoine (2006-2008), Total s’’est engagé, en septembre 2006, à  participer à la restauration de la rotonde ferroviaire de Longueville  (Seine-et- Marne), pour un montant de 112 500 euros. Le chantier est aujourd’’hui achevé. La rotonde ferroviaire de Longueville a été construite en 1911  par la Compagnie des Chemins de Fer de l’’Est.   En service jusqu’’en 1967, ce dépôt constitue l’’une des dernières  constructions en bois de ce type conservées en France. Rappelant  les modèles des années 1880, l’’édifice a gardé de la Belle Epoque  charpente, murs en brique et baies vitrées. En  1984, le dépôt est inscrit à l’’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Cette mesure  s’’accompagne du classement d’’une

Réfection de l’enduit de la Tour Dorée de Camaret

On l’a surnommée la « gardienne du littoral armoricain ». La Tour dorée se dresse dans l’anse de Camaret, en Bretagne, depuis la fin du XVIIe siècle. C’est un enduit spécial qui lui donne cette belle couleur si particulière. Pour en retrouver la nuance exacte et pour restaurer l’ensemble des murs, un procédé particulier a été mis en œuvre. Hélène de Kergariou, architecte des Bâtiments de France, nous l’explique.

La réhabilitation de l’ancienne usine de tramway de Pau

L’ancienne usine de tramway de Pau est toujours en cours de réhabilitation. La communauté d’agglomération s’est décidée à la transformer en PILPA (pôle intercommunal de lecture public et d’archive). Il était nécessaire de conserver l’identité du bâtiment reconnaissable de loin par son imposante cheminée. A terme, le bâtiment cherchera à reprendre toute sa place dans le cœur des Palois, avec sa nouvelle activité.

La patience au service de Vauban

Situé à deux miles des côtes bretonnes, le fort construit par Vauban ressemble à un « vaisseau de pierre ». En 1988, la création de la Compagnie du fort de la Conchée a lancé le processus d’une longue restauration. Endommagé après la seconde guerre mondiale, le fort de la Conchée retrouve seulement aujourd’hui toute sa splendeur.

 

 

 

 

 

 

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