Accueil » Actualités » L’activité de l’artisanat du Bâtiment poursuit sa baisse avec pour conséquence une forte dégradation de la trésorerie

L’activité de l’artisanat du Bâtiment poursuit sa baisse avec pour conséquence une forte dégradation de la trésorerie

Selon la Capeb, l’activité de l’artisanat du Bâtiment marque encore un recul de -3% au 1e trimestre 2014 par rapport au même trimestre de l’année précédente. La construction neuve, en baisse de 6%, grève fortement les résultats. L’année commence donc difficilement et ne laisse pas espérer de reprise à court terme avec une baisse des mises en chantier, une diminution des carnets de commande et une aggravation notable de la situation des trésoreries des entreprises artisanales. Le retour de croissance des travaux de performance énergétique qui affichent une hausse d’activité de +0,5% (après deux trimestres en recul) ne suffit pas à redynamiser l’activité d’entretien-rénovation. Les perspectives sont également sombres du côté des permis de construire puisqu’ils reculent de 6,6% sur un an. Concernant les mises en chantier, on totalise plus de 351 000 logements neufs commencés (en cumul sur 12 mois) fin février 2015, soit une baisse de 10,5% sur un an. En conséquence directe, les travaux de gros œuvre sont directement touchés puisque l’activité de maçonnerie est, ce trimestre encore, la plus impactée avec une baisse de 4%. Mais, l’ensemble des métiers est néanmoins affecté affichant des replis compris entre – 2% et – 4%. Autre motif d’inquiétude : les carnets de commandes représentent 66 jours de travail au 1er trimestre 2015 (contre 72 jours un an auparavant). La trésorerie des entreprises continue de se dégrader à nouveau au premier trimestre 2015. En effet, 34 % des professionnels font état d’une détérioration de leur trésorerie alors que seulement 5 % soulignent une amélioration. Au 1er trimestre 2015, 47 % des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 40 % au même trimestre de l’année précédente), dont 53 % d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10 000 euros. En avril 2015, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces entreprises est de 20 000 euros.