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Lafarge Granulats et la Fondation du Patrimoine renouvellent leur partenariat

Lafarge Granulats et la Fondation du Patrimoine ont signé, en 2006, une importante convention de mécénat quinquennale. Durant cette période, une vingtaine de projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine ont bénéficié du soutien de Lafarge. 

Fort de ce succès, Le groupe a décidé de renouveler son partenariat avec la Fondation du Patrimoine pour une durée de cinq ans. Les deux partenaires ont orienté leur rapprochement autour de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine de proximité, de la gestion durable des ressources et de la sensibilisation des populations sur ces sujets. Les projets qui bénéficient de ce partenariat sont identifiés par les responsables régionaux des deux structures. Il s’agit essentiellement de projets publics et associatifs faisant l’objet de souscriptions publiques menées sous l’égide de la Fondation, et situés à proximité immédiate des sites de Lafarge.

Trois projets ont déjà été choisis pour bénéficier de ce mécénat : 
Eglise Saint-Laurent de Béard dans la Nièvre (Bourgogne) 
Après plus de 90 ans d’efforts et 17 chantiers successifs, l’église Saint-Laurent a enfin retrouvé son aspect d’origine, mais est toutefois menacée car sa toiture, en très mauvais état, nécessite une réfection urgente. La Fondation du Patrimoine a donc lancé une souscription pour que ce lieu de sérénité et de quiétude puisse continuer à accueillir pèlerins et visiteurs. Dans le cadre de son partenariat, Lafarge participe à cette souscription. Construite vers 1150 par des Bénédictins, l’église Saint-Laurent de Béard dépendait originellement du prieuré clunisien de Lurcy-le-Bourg, avant d’être affectée au culte paroissial à partir du milieu du XVème siècle. Elle subit les affres de l’histoire qui lui laissèrent de nombreux stigmates. Transformée en grange en 1804, elle ne cessa de se dégrader et évita de peu la démolition. Un notaire neversois et ses descendants s’attachèrent alors à redonner à ce joyau du patrimoine bourguignon sa splendeur d’antan. En 1926, l’Etat classa le clocher Monument Historique, et l’église le fut dans son intégralité en 1972. Elle intégra l’itinéraire culturel européen « Chemin de Saint-Jacques de Compostelle » en 1993, et fut reconnue, six ans plus tard, par la Fédération des sites clunisiens.
Eglise Saint-Martin de la Roquette dans l’Eure (Haute-Normandie)
De construction romane, remaniée au XVIIème siècle, l’église Saint-Martin conserve encore quelques éléments originels comme sa porte occidentale cintrée, ou sa fenêtre meurtrière au sud. Mais sa richesse patrimoniale provient essentiellement de la remarquable statuaire qu’elle abrite : un Saint Martin en pierre du XVIème siècle et des statues en bois du XVIIème siècle. L’église souffre aujourd’hui de problèmes de toiture et d’écoulement des eaux, ce qui entraine un fort taux d’humidité et des fissures dans les murs. Afin d’enrayer cette dégradation, il est nécessaire de restaurer la couverture à l’aide de petites tuiles de pays, de réaliser la réfection totale des joints au niveau du pignon Est, et de combler la fissure de la façade arrière. Ces investissements nécessaires s’avérant trop onéreux pour la petite commune de La Roquette, la Fondation du Patrimoine a lancé une souscription à laquelle Lafarge s’est associé.
Vitrail de l’église Saint-Ouen à Gaillon dans l’Eure (Haute-Normandie) 
Le vitrail de l’église de Saint-Ouen, représentant le Christ sur la croix, exceptionnel tant par les couleurs utilisées que par sa taille (4,20 m x 2 m), est démonté depuis une quinzaine d’année et en attente de reconstruction complète. Il est signé par le grand maitre verrier François Décorchemont, artiste du XXème siècle. Sa recherche créatrice l’a conduit à imaginer des oeuvres de grande taille qu’il considère lui-même comme des bas reliefs sculptés, dont les volumes permettent de jouer avec la lumière plus qu’avec des verrières plates. Les couleurs qu’il utilise sont recherchées et allient le cristal blanc à toutes sortes d’oxydes métalliques. Enfin, l’assemblage des différentes pièces, compte-tenu de leur masse, est fait en béton plutôt qu’en plomb, afin de supporter le poids conséquent. Pour financer et entreprendre enfin les travaux de restructuration et de réassemblage de l’oeuvre, et la réinstallation de cet impressionnant vitrail, la Fondation du Patrimoine a lancé une souscription à laquelle Lafarge a participé.

www.fondation-patrimoine.org

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